Une évaluation environnementale pour le prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge

Les experts recueillent des données utiles pour les études environnementales relatives au.

19 mai 2021

Lorsque les planificateurs et les concepteurs du transport en commun se lancent dans un projet comme celui du prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge, ils doivent envisager la voie à suivre à tous les niveaux et sous tous les angles. Pour ce faire, les experts doivent étudier comment toutes les entités existantes aujourd’hui pourraient être affectées par – ou pourraient affecter – le nouveau transport en commun que Metrolinx construit pour l’avenir.

Cela comprend une évaluation environnementale complète en cours, ainsi que de précieuses informations provenant des personnes qui vivent et travaillent dans les quartiers concernés par le projet.

Le prolongement permettra aux gens de la région de se déplacer plus rapidement et plus facilement en assurant le service de métro de la ligne 1 de la TTC à environ huit kilomètres au nord, dans le secteur du centre de Richmond Hill. Le projet reliera quatre villes le long du trajet – Toronto, Vaughan, Markham et Richmond Hill – et créera un important centre de transport en commun dans le corridor de la Highway 7 et la Highway 407 qui offrira aux usagers plus de moyens que jamais de se déplacer dans la région du Grand Toronto et de Hamilton.

Transformer les déplacements de milliers de personnes – 94 100 usagers, selon les estimations, emprunteront quotidiennement le prolongement d’ici 2041 – n’est pas une mince affaire. Le projet comprend des stations et des tunnels souterrains, des stations et des voies en surface, ainsi que des panneaux de signalisation et d’autres structures qui permettront d’assurer un service de métro fiable et sûr d’un bout à l’autre.

Les experts procèdent actuellement à des études détaillées du milieu environnant afin d’acquérir une connaissance approfondie de tous les éventuels changements environnementaux qui pourraient survenir pendant la durée de vie du projet. Ce processus est appelé évaluation environnementale, ou EE. L’EE examinera tous les changements survenus dans l’environnement depuis les dernières études environnementales du projet et évaluera le nouveau trajet.

L’EE comprend un large éventail d’études qui examinent de près la manière dont le projet pourrait affecter des éléments tels que la faune et son habitat, la qualité de l’air et les tendances d’achalandage local pendant les travaux de construction du prolongement et après son lancement. En plus de prendre en compte les éventuelles répercussions sur les bâtiments et les lieux du patrimoine culturel importants, un examen détaillé des dossiers historiques sera complété par des enquêtes sur le terrain afin de déterminer si les zones situées le long du prolongement présentent un potentiel de découvertes archéologiques.

Des évaluations archéologiques sont prévues dans le cadre du projet et pourraient donner l’occasion à des observateurs locaux de participer aux travaux sur le terrain afin de commémorer l’histoire de la région, qui est le territoire ancestral de nombreuses nations autochtones, notamment les Anishnabeg, les Haudenosaunee et les Wendat, et qui se trouve sur les territoires visés par les traités des Mississaugas de la Première Nation de Credit et des Premières Nations des Traités Williams. Il est essentiel de consulter les nations autochtones et de les faire participer au processus d’évaluation environnementale afin d’acquérir une compréhension complète de la façon dont les derniers plans du projet pourraient affecter les détenteurs de droits autochtones et de droits issus de traités.

Au fur et à mesure que les études environnementales se poursuivent, Metrolinx contactera les communautés voisines le long du trajet afin d’obtenir des commentaires sur les solutions recommandées pour éviter ou réduire les éventuelles répercussions. L’un des facteurs les plus importants, surtout pour les personnes qui vivent le long des trajets de transport en commun proposés, consiste à déterminer la méthode utilisée par Metrolinx pour concevoir le projet de manière à préserver le calme et la sérénité des quartiers.

« Les études détaillées que nous menons en ce moment nous aideront à déterminer les solutions à mettre en place pour réduire les impacts du bruit et des vibrations », explique James Francis, directeur des programmes et de l’évaluation environnementale de Metrolinx. « Notre objectif est de nous assurer qu’il n’y a pas de différences significatives entre les niveaux de bruit et de vibrations ressentis dans les quartiers le long du prolongement aujourd’hui, par rapport au moment où le prolongement du métro sera en service. »

Les résidents pourront donner leur avis à travers un large éventail de canaux et de sessions d’engagement qui soutiendront le processus d’évaluation environnementale. Par exemple, des journées portes ouvertes virtuelles en direct sont organisées régulièrement pour partager les dernières mises à jour du projet et permettre aux gens de soumettre leurs questions et commentaires aux responsables de l’équipe du projet.  Les résidents peuvent également soumettre leurs commentaires par courriel ou par le biais d’un forum dédié à Metrolinx Participez, qui sert de plaque tournante pour les informations relatives à l’EE. Ces commentaires, ainsi que les conclusions des études environnementales, seront utilisés pour préparer un rapport complet sur la façon dont les éventuelles incidences liées aux travaux de construction et à l’exploitation du prolongement seront gérées. Ce rapport devrait être mis à disposition cet automne pour examen et commentaires.

Pour en savoir plus sur l’évaluation environnementale et sur la façon dont vos commentaires influenceront le travail de Metrolinx pour faire avancer le prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge, inscrivez-vous pour participer à une séance portes ouvertes virtuelle en direct ce soir (19 mai) de 18 h 30 à 20 h.


par James Moore Metrolinx communications senior advisor