Les sensations ressenties lors de la prise de contrôle d’un train GO pour la première fois

Metrolinx a récemment organisé un événement médiatique en vue de soutenir Alstom.

27 juin 2019

Assis sur le siège droit de la locomotive du train GO, la main sur le régulateur de 4 000 chevaux, j’avais l’impression que mon cœur battait au rythme du moteur..

Tandis que ma main remontait le levier du régulateur vers moi, et que les T/M (tours par minute) commençaient à augmenter sur le compteur du tableau de bord en face de moi, je pouvais ressentir dans ma poitrine les BPM (battements par minute) accélérer.

Si seulement pendant quelques instants… j’étais un travailleur du rail. Et, j’ai adoré.

Il est difficile de décrire cette expérience avec des mots, mais il y a quelque chose de spécial et d’unique dans la conduite d’un train. Cela ne ressemble à rien de ce que j’ai connu auparavant.

Une fois, j’ai entendu un gestionnaire d’Alstom dire, « les trains GO sont les Ferrari du monde ferroviaire : ils sont rapides, ils sont puissants et ils sont extrêmement bien entretenus. »

Je dois vous dire que je suis allé sur une piste d’essai de Ferrari à Maranello en Italie. J’ai eu l’occasion de conduire un simulateur de F1. Eh bien, je peux vous confirmer que conduire un train GO, c’est bien mieux.

En effet, cet été, j’ai également eu la chance de prendre les commandes d’un avion de la Seconde Guerre Mondiale, qui était utilisé pour entraîner les pilotes. J’ai pu aussi être à la barre d’une frégate d’un milliard de dollars de la Marine royale canadienne en patrouille sur la côte ouest du Canada. Et, il y a même une fois, une âme courageuse (ou peut-être téméraire) m’a laissé opérer une excavatrice lors de travaux de démolition.

Toutes ces expériences étaient formidables. Cependant, l’exaltation ressentie derrière le régulateur d’une locomotive capable de déplacer des milliers de personnes à plus de 90 t/m les surpasse toutes. Et, je ne dis pas cela juste parce que je suis un porte-parole de Metrolinx.

Il est difficile d’apprécier la puissance d’un train GO. Réfléchissez à cela : il y a approximativement deux chevaux pour chaque personne assise dans un train GO rempli à pleine capacité.

Une préparation de trois ans en vue de ce moment

En tant que journaliste, j’adore avoir l’occasion de me rendre en coulisse, pour ainsi dire, et voir ou faire les choses dont beaucoup de gens ne peuvent que rêver. Depuis que j’ai commencé ma carrière chez Metrolinx, ce sentiment de curiosité et d’émerveillement ne m’a jamais quitté.

En fait, travailler en étant entouré de ces incroyables équipements de transport en commun ne fait qu’intensifier ce sentiment.

Je savais ce que je voulais faire : j’ai proposé d’écrire une série d’articles, que nous appelons désormais avec affection « l’école des conducteurs ». J’ai suivi un potentiel conducteur de train de banlieue durant ses études et sa formation sur le terrain. Cette expérience a constitué une véritable révélation.

La formation en elle-même est intense : des classes, des examens, des exercices pratiques sur le terrain, des simulations; et la liste ne s’arrête pas là. L’accent mis sur la sécurité est impressionnant.

Toutefois, d’après ce que j’ai entendu de toutes les personnes recrutées, et pas uniquement de la personne que je suivais, tout ce dur travail vaut vraiment le coup à la seconde même où ils montent dans la cabine de la locomotive pour la première fois. 

Au moment où j’ai eu la main sur le régulateur (sous la stricte supervision d’un conducteur de train de banlieue qualifié) et que j’étais prêt à relâcher toute cette puissance, une citation d’un super-héros célèbre m’est venue à l’esprit, et je me suis arrêté un instant pour la méditer :

« Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités. »

Cela peut sembler ringard ou cliché. Mais, j’ai vraiment ressenti que chacun de ces 4 000 chevaux venait individuellement avec une importance supplémentaire en matière de sécurité.

Alors, à quelle vitesse avons-nous circulé? Je vais vous confier un petit secret : nous avons accéléré jusqu’à 8 t/m à la gare de triage de Willowbrook. Cela ne paraît pas beaucoup. Cependant, honnêtement, c’était suffisant.

En réalité, je crois que, dans le siège du conducteur, je n’aimerais pas aller plus vite. Je préfère laisser ma place aux professionnels qualifiés, ce que je ne suis pas.

Mais vous, vous pouvez le devenir. Si vous voulez conduire un train, c’est l’occasion. Alstom embauche des candidats qualifiés pour opérer sa flotte de trains GO. C’est une carrière incroyablement gratifiante, avec un bon salaire et des avantages… y compris, conduire la Ferrari du monde ferroviaire.

N’oubliez pas de leur dire que vous venez de la part de Matt.


par Matt Llewellyn Porte-parole