Comment Metrolinx déploie tous les efforts possibles pour s’assurer que le prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge est vu et non entendu
Metrolinx est en train d’étudier les dernières technologies disponibles et les solutions éprouvées.
28 avr. 2021
La construction d’un parcours de transport en commun majeur, notamment le prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge, implique l’articulation de nombreuses parties mobiles.
Et ceux qui travaillent et vivent à proximité peuvent se poser des questions sur la manière dont les préoccupations en matière de bruit et de vibrations vont être intégrées dans la gestion de ce projet.
Les experts du projet ont quelques réponses très précises.
Le prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge va transformer la façon dont les gens se déplacent dans la région de York ainsi que leurs trajets vers et depuis le centre-ville de Toronto. Ce projet va permettre de réduire jusqu’à 22 minutes le temps passé dans les transportset rapprocher les services de métro des personnes qui vont résider au cœur des nouvelles communautés vibrantes de la région de York dans les années à venir, réduisant ainsi la congestion de la circulation au fur et à mesure que ses quartiers bourgeonnants s’agrandissent.
Tandis que Metrolinx œuvre pour apporter les grands avantages du transport en commun aux communautés de la région de York et de Toronto, qu’il sera impossible d’ignorer, une attention particulière est portée sur la façon de concevoir et de construire un métro que les voisins remarqueront à peine.
Les tunnels souterrains constituent un facteur important pour aider le prolongement à rester dans l’ombre. Leur construction est proposée sous les zones résidentielles, à une profondeur où ils n’auront pas d’impact direct sur les maisons situées au-dessus, en utilisant les plus récents tunneliers disponibles, à la pointe de la technologie, qui creuseront la voie avec précaution à travers la pierre et la terre. Des études supplémentaires vont être menées pour définir plus en détail la profondeur en question. Toutefois, des plans préliminaires suggèrent que la partie inférieure des tunnels, là où les trains produisent du bruit et des vibrations en passant sur les rails, serait située à au moins 20 mètres en dessous de la surface, dans la section du parcours qui part de Yonge Street.
Bien avant la première pelletée de terre qui marquera le début des travaux, Metrolinx fait ses devoirs. Une vue d’ensemble des effets potentiels que ce projet pourrait avoir au cours de sa vie sera capturée dans ce qu’on appelle une évaluation des incidences sur l’environnement, aussi connue sous le sigle EE. Cette étude minutieuse analysera toutes les composantes de l’environnement, des particules présentes dans l’air à la composition des différentes couches de sol sous la surface de la terre, ainsi que les modifications possibles de ces conditions existantes à la suite de la construction du nouveau service de métro qui est planifié.
Pour être complète, l’EIE devra prendre en compte l’opinion des personnes qui vivent, travaillent et se divertissent dans les communautés que le prolongement desservira. Metrolinx les contactera pour recueillir leurs commentaires et leurs idées par le biais de portes ouvertes virtuelles et, d’évènements en personne, quand ils pourront être organisés de façon sécuritaire. Les données et les avis que Metrolinx collectera aideront les planificateurs du projet à s’assurer que toutes les solutions requises concernant le bruit et ldes vibrations sont mises en œuvre pour préserver autant que possible le calme et la sérénité dans les quartiers concernés, afin qu’ils restent des endroits de vie convoités.
Metrolinx est en train d’étudier un large éventail de solutions éprouvées visant à contrôler le bruit et les vibrations créés par ce projet, parmi lesquelles des attaches de rails de haute qualité, afin de maintenir fermement ensemble les différents éléments de la voie, et des tapis de ballast pour rembourrer le sol sous la voie ferrée et atténuer les vibrations. Des amortisseurs pour voie ferrée peuvent également être utilisés pour réduire le bruit des trains qui passent. Les trains qui circuleront sur le prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge n’émettront pas le célèbre bruit « clic-clac », émis par les roues quand ils passent sur les surfaces irrégulières des raccordements des tronçons de rail, car les voies des métro modernes sont soudées les unes aux autres, sans joints, pour offrir une conduite douce et silencieuse.
Une des autres options envisageables pour les concepteurs de Metrolinx est une solution que la TTC a été la première à mettre en œuvre en Amérique du Nord. Selon la dernière évolution de cette idée ingénieuse, les voies « flotteraient » au-dessus de la partie inférieure du tunnel. Les rails seraient attachés à de larges dalles de béton et ces dernières seront installées sur des tapis de caoutchouc épais qui ressemblent à des rondelles de hockey surdimensionnées. Ces « coussins » en forme de disque absorberont les vibrations crées par les trains qui passent.
Pour les sections de la voie en surface, des murs antibruit pourraient être mis en place dans certaines zones pour bloquer et étouffer les bruits. Ces murs peuvent être construit en combinant des panneaux transparents et unis. Ils ont été installés dans de nombreux endroits à travers le réseau ferroviaire de Metrolinx.
Metrolinx s’efforce de respecter et surpasser les exigences des règlementations provinciales qui énoncent les limites aux bruits et vibrations résultant de la construction des nouveaux projets de transport en commun. Metrolinx surveillera les niveaux de bruit et vibrations et planifiera les activités les plus bruyantes lorsque cela sera le plus raisonnable. Des équipements spéciaux, conçus pour étouffer les bruits, et des machines à la pointe de la technologie sont également disponibles pour limiter les bruits causés pendant les travaux.
L’objectif est de s’assurer que ce projet ne crée pas de différence importante entre les niveaux de bruit et vibrations actuels et ceux qui existeront après l’ouverture du prolongement. Metrolinx partagera dans les mois à venir des détails plus spécifiques sur les solutions exactes qui seront utilisées dans le cadre du projet de prolongement vers le nord de la ligne de métro Yonge, une fois que l’EE sera terminée et que les résidents auront eu l’occasion de donner leur avis.
par James Moore Metrolinx communications senior advisor